vendredi 9 novembre 2007

Petit week-end à Tokyo

J'avais prévu court (3 jours sur place), mais suite à un subtil mélange de problèmes techniques et d'incompétence pure et simple de la part d'Aeroflot, mon séjour a été écrêté de 33% supplémentaires. J'ai donc passé 48 petites heures à Roppongi, où j'ai pu découvrir le nouvel appartement, le quartier, le bar (très classe) de l'hotel Grand Hyatt Tokyo (un des plus chers de la ville), et l'énorme sculpture en forme d'araignée transgénique qui orne la plate-forme commerciale de Roppongi Hills, affectueusement nommée "Maman" par le Français qui l'a sculptée.


La fameuse « Maman »

Le Grand Hyatt Tokyo

mardi 16 octobre 2007

48H sans dormir ou le marathon du week-end

Je pensais jusque là que les financiers passaient leurs week-end à lire The Economist au fond de leur lit. Et bien je me suis trompée! Mes collègues font encore plus la fête que les étudiants.


Vendredi soir, mes collègues m'ont emmenée dans un restaurant typiquement japonais (on a mangé de la choucroute). C'est la première fois depuis mon arrivée au Japon que je n'ai pas eu l'estomac de finir mon assiette. Samedi matin, visite des Champs-Elysées tokyoïtes avec Fred et Khalid, deux juristes de la SoGé. Je pense que je vais alourdir de quelques dizaines de kilos ma valise de retour en craquant sur un meuble chinois! A midi, déjeuner avec Fred dans le restaurant qui a accueilli le tournage de Kill Bill 1, mais aussi George W. Bush lors de son dernier voyage officiel au Japon. On m'a apporté des tempuras de seiche alors que j'avais commandé des crevettes, mais le cadre était sublime.

Vous enlevez les chaises, vous remplacez les clients par des yakuza, vous faites apparaître Uma Thurman, et vous obtenez une scène de combat mythique

Après-midi champagne chez une collègue (encore une juriste) qui part s'installer la semaine prochaine à Sydney. Enfin... Je dis "champagne" pour faire court mais il y avait aussi aussi une liqueur japonaise de pêche saléee... originale! Je pense qu'il faudrait la commercialiser en France pour lutter contre l'alcoolisme. Nuit passée dans un bar de Shibuya, le quartier "animé" de la ville.


Le lendemain, visite du marché de Sugamo avec un collègue trader. Après le Tokyo branché de la veille, découverte du Tokyo traditionnel. Il n'y avait que des grands-mères japonaises faisant leurs courses. Nous avons pu goûter quelques plats typiques, comme le poisson séché (je ne m'attendais pas à ce que ce soit si bon!) ou les gâteau de patates douces (d'une légèreté à toute épreuve...). Pour finir la journée en beauté, nous avons été dire bonjour à quelques migales et autres bestioles sympathiques dans une animalerie exotique.


Arf, j'ai bien dormi lundi au travail!

mercredi 10 octobre 2007

Journée pêche

Samedi dernier, mes collègues m'ont invitée à la pêche pour fêter mon arrivée. Et comme mes collègues sont japonais, ils ont fait les choses en grand! Nous étions 16, tous de la Société Générale. Nous sommes montés dès 7H du matin dans un bateau de pêche loué pour l'occasion. Nous nous sommes éloignés de Tokyo pendant environ 2H, puis nous nous sommes arrêtés pour pêcher. Mérous et Maquereaux étaient au rendez-vous. Un juriste de la boîte a même attrappé une roussette! A midi, un énorme repas de tempuras (et de bière à volonté) nous attendait. Les quelques français (moi comprise) étaient tellement malades qu'ils n'ont pas vraiment fait honneur au déjeuner, mais il paraît que c'était très bon!


Verdict de la journée? J'ai quelques poissons entiers dans mon congélateur dont je ne sais vraiment pas quoi faire, mais sinon la pêche c'est vraiment sympa! Et puis il aurait été dommage de passer à côté de cette tradition japonaise...


Petit aperçu du bateau

Passage près de l'aéroport de Tokyo

Que la pêche commence!

Après l'effort le réconfort

Partage du butin

jeudi 4 octobre 2007

Nouvelles fraîches

Le mois de septembre fut charmant : Laurent en France et moi coincée à Tokyo sans stage ni visa. Miam! Mais il y a 10 jours, le messie est arrivé. Je vous le donne en charade :
* mon 1er va avec la pelle
* mon 2ème est un chiffre
* mon 3ème est une saison
* mon 4ème est un oiseau
* mon 5ème est une partie du visage
* ma mère déteste mon 6ème
* et mon 7ème est un promom.

Bref, j'ai changé de poste et d'appartement! Voici d'ailleurs quelques photos:


Salon - Salle à manger - Chambre-Bureau - Chambre d'amis


Cuisine


Salle de bains


Vue

mardi 14 août 2007

On a marché sur... le Mont Fuji


Variations de température extrêmes, sol orangé, caillouteux et poussiéreux, ciel sans nuages, ni eau ni vie à des kilomètres à la ronde, manque perceptible d'oxygène, combinaisons blanches de cosmonautes... On avait parfois l'impression de se balader sur Mars, et de temps à autre on s'est demandé si ça n'aurait pas été finalement plus facile.

Départ de Shinjuku à 20h, et après 2h de bus jusqu'à la "5e station", on commence à grimper, lampe torche à la main, dans l'obscurité la plus totale. Le chemin est raide, il faut souvent s'aider de ses mains pour avancer, le sable glisse sous nos pieds et s'incruste dans nos chaussures. Après quelques heures de marche, le froid se fait sentir, puis la bruine dans le visage. L'air devient irrespirable, comme l'ont bien compris les quelques autochtones vivant dans leurs huttes et essayant de nous vendre des bombones d'oxygène.

Et on marche. Des heures durant. On marche, on regarde notre progression à petits pas sur la carte, et on continue de marcher. Arrivés à la huitième station, malgré nos k-way blancs tout neufs (2000 yens), nos gants en coton (300 yens), et les multiples couches de pulls apportées dans nos sacs à dos et enfilées au fur et à mesure de la montée, il fait trop froid et on est trop mouillés pour continuer. On fait une pause, en attendant le lever du Soleil au-dessus des nuages.



C'est cela que tous les grimpeurs sont venus voir: à 4h du matin, après plus de 5h de marche, le soleil se lève enfin. Les gens se pressent près de la barrière, sortent leur téléphone portable pour prendre des photos. On entend les japonaises pousser leurs habituels "Sugoiiiii!!!".

Après ça, le plus dur a été d'accepter cette évidence: on allait mettre quasiment autant de temps à redescendre la montagne qu'à la monter, mais cette fois on était totalement épuisés avant même d'avoir commencé. Seule consolation, un magnifique paysage nuagé à contempler pendant la descente.


dimanche 5 août 2007

上野公園

Hier après-midi, visite du Parc de Ueno. Ce dernier abrite entre autres le Musée National de Tokyo, un grand temple et un zoo. Il faisait trop chaud pour une quelconque activité en intérieur, donc nous sommes allés voir les animaux. Maintenant, nous savons à quoi ressemblent "en vrai" tous les animaux évoqués dans Tintin ^_^


Tintin chez les Soviets

Ours blancs, à 10000km et 50°de leur environnement naturel

Tintin au Congo

Un éléphant (titre certes quelque peu banal mais juste)

Les cigares du Pharaon

Un gros tigre du Bengale

L'Île noire

Un gorille femelle mangeant de la verdure

Le Temple du Soleil

Vous savez maintenant à quoi ressemble réellement la bestiole qui renverse le Capitaine Haddock dans la jungle!

Ca, c'est l'animal qui le réveille en lui léchant le visage à la recherche de fourmis

Ce camélidé se passe de commentaire

D'autres animaux plus ou moins locaux se trouvaient également dans le parc :

Cette boule de poils a été donnée par la Chine pour sceller les relations Chine-Japon

A peu près la même chose qu'au-dessus mais en plus petit

Une otarie se grattant consciencieusement (la scène a duré plus de 10mn!!)

Pour finir, deux pingouins qui ont l'air d'avoir bien chaud

Une peluche, deux peluches, trois peluches ...

Les salles de jeux prospèrent au Japon. Le chiffre d'affaires du pachinko, jeu le plus populaire, arrive même au troisième rang de l'économie des loisirs japonais derrière les restaurants et le tourisme. Ce phénomène de société peut aussi bien être vu comme une drogue vendue par les yakusa et entrainant une forte dépendance que comme un bon passe-temps. Bref, n'emmenez pas trop d'argent sur vous et vous passerez quelques heures agréables. Sinon, vous risquez d'y laisser des plumes.

Comme vous pouvez vous en douter, nous ne pouvions pas ne pas essayer. Nous sommes donc partis à Shibuya avec ¥3000 en poche (rassurez-vous, ça fait moins de 20 euros!). Les salles de jeux ne manquent pas d'astuces pour inciter aux dépenses. Sièges confortables, climatisation, photos des grands gagnants du jour placardées sur les murs, lots placés de telle façon qu'un touriste crédule pense _ à tort _ qu'il est très facile de gagner, décors et musique attrayants, etc. Et c'est vrai que nous n'avons pas vu passer le temps (ni l'argent!).

En résumé : après-midi très animée et somme toute presque culturelle.


Laurent luttant contre une pince à peluches

Résultat de la journée ^_^